Acheter une propriété au Québec et plus particulièrement une résidence secondaire, est un rêve qui séduit non seulement les habitants de cette région mais aussi des investisseurs du monde entier parmi lesquels l’on compte aussi de nombreux européens. Le chalet est le type de produits qui rencontre aujourd’hui un vrai succès et ce secteur est marché très varié. Face à la multitude d’offres disponibles, comment s’y retrouver et acheter le bien qui vous correspond le plus ? Voici quelques idées à prendre en compte pour finaliser votre projet.
Choisir la bonne implantation
Comme pour tout investissement immobilier, la première question que l’on se pose est celle du lieu. Les chalets peuvent être construits au bord d’un lac, en pleine forêt ou au contraire à la montagne dans une station de ski. Il convient donc de privilégier le style de vacances que l’on souhaite avant tout.
Le prix variera évidemment en fonction du lieu choisi et certaines régions sont particulièrement attractives et dynamiques en termes de nombre de transactions de chalet. Ainsi celles de Capitale-Nationale, des Laurentides ou de l’Estrie ont connu en 2017 un niveau de ventes jamais atteint avec près de 3921 propriétés de villégiature cédées selon la FCIQ (Fédération des Chambres immobilières du Québec).
Le secteur de Mont-Tremblant est également très à la mode ces dernières années et y réaliser un achat sera toujours un bon investissement. Grâce à une bonne implantation de votre chalet, il sera en outre facile de le louer aux périodes où vous ne l’occupez pas. Mais si votre budget ne vous permet pas d’investir dans une des régions les plus en vue, pensez aussi à d’autres zones toutes aussi charmantes et prometteuses. Des chalets au Saguenay sont des exemples de possibilité d’investissements intéressants car la proximité avec le lac Saint-Jean rend cette région attractive et encore abordable.
Il faut donc prendre le soin de cibler ses besoins et de définir des critères de recherche précis pour éviter de perdre du temps dans des visites inutiles. Quand vient le moment de définir son budget, n’oubliez pas de prendre en considération tous les frais tels qu’une prime d’assurance exigée par la SCHL (Société Canadienne d'Hypothèque et de Logement) si vous disposez de moins de 20% du prix de vente en mise de fonds, le coût d’inspection préachat, la taxe de bienvenue (ou frais de mutation), les frais d’évaluation de la banque en cas de prêt, les frais de notaire et l’inspection du puit et des installations septiques.
Réaliser une inspection globale du chalet
Les chalets ont parfois des particularités techniques qu’il faut vérifier avant de se lancer dans un achat. L’évacuation des eaux usées fait partie des points à vérifier et il faut donc s’assurer que le terrain dispose bien d’une fosse septique en bon état de fonctionnement ainsi que sa conformité aux normes en vigueur.
Souvent implantés en pleine nature, les chalets sont souvent alimentés en eau grâce à un ou plusieurs puits artésiens. L’eau provient donc de la nappe phréatique et est ensuite purifiée pour devenir buvable. En dépit de ce traitement, l’eau du robinet peut conserver un goût désagréable. N’hésitez pas à vérifier ce point lors de votre visite en demandant tout simplement un verre d’eau et en posant des questions sur son origine et les installations.
Enfin, les fondations sont l’un des éléments majeurs nécessitant une inspection. Certains chalets appelés « trois saisons » sont construits sur pilotis avec un soubassement le plus souvent soufflé avec de l’uréthane. Ce type de construction ne permet donc pas de passer un hiver confortable et pour cela le bâtiment doit posséder des fondations en béton.
Demandez donc toujours à connaître ces points techniques au besoin avec l’aide d’un professionnel.